[Fait divers] Benoît Thomé prévenu dans une affaire de doxing

sanderling

Zooville Settler
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c'est jouissif
Il n'est pas judicieux de se satisfaire de cette exposition médiatique ; elle ne le dissuadera pas et ce procès démontre qu'il est disposé à aller très loin...
N'oublions pas que derrière les titres des articles se trouvent de véritables personnes et des situations souvent complexes.
D'autres individus auraient peut-être manqué de bravoure pour porter plainte.
 
Il n'est pas judicieux de se satisfaire de cette exposition médiatique
Chacun est libre de ressentir ce qu'il veut, c'est mon cas et j'assume pleinement.

elle ne le dissuadera pas et ce procès démontre qu'il est disposé à aller très loin...
N'oublions pas que derrière les titres des articles se trouvent de véritables personnes et des situations souvent complexes.
D'autres individus auraient peut-être manqué de bravoure pour porter plainte.

Je n'ai jamais dit que ça allais le calmer ou autre, c'est un combat à mort.
Chacun fait ce qu'il veut après tout, quand tu te prends une claque, à toi de baisser la tête ou foutre une raclée en réponse.
 
Il n'est pas judicieux de se satisfaire de cette exposition médiatique ; elle ne le dissuadera pas et ce procès démontre qu'il est disposé à aller très loin...
N'oublions pas que derrière les titres des articles se trouvent de véritables personnes et des situations souvent complexes.
D'autres individus auraient peut-être manqué de bravoure pour porter plainte.
Exposition médiatique préférable aux précédentes. La condamnation du doxing et des autres moyens de contrainte que la PA est susceptible d'utiliser est très importante puisqu'elle détermine le futur du militantisme zoo français.

Si risque un délit pénal toute personne diffusant les informations d'un zoo ça en calmera plus d'un, ce qui laissera aux éventuels militants plus de marge de manoeuvre pour opérer en évitant des retombées trop négatives.

Aussi cela permet d'aller à l'encontre du storytelling d'AC faisant passer BT et sa famille pour une grande victime et les zoophiles pour les auteurs. Ce cas témoigne d'une réalité bien plus complexe et permet de renverser cette approche : là il s'est attaqué à un innocent.

Oui BT et sa famille ont soufferts, nous condamnons ce qui leur ait arrivé mais nous aussi nous souffrons de leurs agissements. Ce procès est l'occasion de mettre cette réalité en lumière.
 

Le prévenu conteste cependant que l'infraction qui lui est reproché soit constituée et explique lors de l'audience qu'il souhaitait mettre M xxx face à ses responsabilités et l'incite à cesser ses pratiques illicites sur les animaux

Il convient d'examiner la question de savoir si les éléments constitutifs de l'infraction poursuivie sont réunis

En ce qui concerne l'élément matériel de l'infraction, l'article 223-1-1 exige que la victime ait été exposée à un risque direct d'atteinte à la personne ou aux biens que l'auteur ne pouvait ignorer.
Il s'ensuit que ce qui est exigé est la préexistence de ce risque, connu de l'auteur de l'infraction.
Or la défense souligne, qu'une part, que la condamnation de la zoophilie n'est pas une cause très partagée et très mobilisatrice et que le prévenu n'a entendu donner qu'une publicité très restreinte à sa publication en la publiant sur son seul site internet, peu consulté, en insistant sur le fait qu'il aurait pu lui donner une toute autre audience en le publiant par exemple sur les réseaux sociaux de son association, beaucoup plus lus.

On peut également constater que la victime ne cite aucun épisode de violence ni aucune menace particulière préexistant qui aurait été exercée sur un zoophile membre de sa propre association ou contre lui même.
En outre, la publication incriminée n'était accompagnée d'aucun appel à la violence contre la personne dont on donnait le nom.

En l'espèce, on ne peut démontrer l'existence de ce risque préexistant exigé par le texte d'incrimination

Concernant l'élément intentionnel, l'article du code pénal précise que l'auteur doit avoir agit aux fins d'exposer une personne à un risque direct, ce qui constitue un dol spécial dont l'existence n'est pas démontrée ici.

En effet, du moins qu'il puisse paraitre, Benoit Thomé a pu penser que le fait de désigner publiquement une personne comme se livrant à des actes interdits par la loi pouvait amener cette personne à renoncer à ces pratiques.

Au total, les éléments constitutifs spécifiques à l'infraction n'étant pas réunis, il y a lieu d'entrer en voie de relaxe.

Pour la justice, le fait de dire qu'une personne est zoophile ne lui fait courir aucun risque.

La plainte contenait tout un ensemble de messages appelant au meurtre, encore disponibles, sur les publications d'Animal Cross traitant de la zoophile.
Ces messages ont également été lus publiquement lors de l'audience mais cela n'a visiblement pas convaincu le juge.

Le doxxing n'est pas illégal en France contrairement aux articles qui commentaient l'amendement Samuel Paty.
 
Oui les motifs présentés par le juge sont vraiment choquants. Il n'a rien relevé des éléments que tu as présenté, j'espère que le procureur fera appel.

Il ne faudrait toutefois pas donner une portée à cet arrêt qu'il n'a pas. Ce n'est pas la Cour de Cassation, c'est un juge du bled du coin à Pau. Les premières instances sont parfois loin d'être les meilleures en terme de qualité juridique des arguments.
 
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