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Sentiments de culpabilité et remise en question .

Franck

Tourist
Bonjour à tous , je souhaiterais avoir vos avis/retours sur le fait de se sentir coupable d'être "déviant" et d'être différent des autres avec nos attirances qui sont mal vues par la majorité des gens . Je me remet vraiment en question , je me sens mal , parce que d'un autre côté aux yeux des autres je suis celui qui veut protéger les animaux , mais est-ce que être zoo est compatible avec ça ? Est-ce qu'on est vraiment "malade" psychologiquement et est-ce que notre déviance nous passera complètement un jour ? Désolé ça fait beaucoup de questions mais j'ai besoin de réponses sincères et honnêtes ... Merci d'avance .
 
On n'a pas encore de bon modèle pour expliquer les fantasmes et attirances sexuelles.
Beaucoup de recherches ont été faites sur l'homosexualité, mais rien de probant n'en est sorti. L'idée en cours serait que la disparition des récepteurs aux phéromones aurait rendu l'homme beaucoup plus sujet que les autres mammifères à sortir du cadre hétérosexuel standard.
On sait que les impressions de l'enfance ont une forte influence sur le développement de l'imaginaire érotique.
Au dix-neuvième siècle, la fessée et le martinet étaient des méthodes d'éducation communes, et comme par hasard, la littérature érotique de l'époque est pleine de scènes de flagellations.
Maintenant que les chiens sont devenus en grand nombre des compagnons du foyer, il est statistiquement très probable qu'un nombre non négligeable d'entre eux soient associés aux activités sexuelles de leurs maitres.

Dans la mesure ou la sexualité liée aux animaux ne fait souffrir personne, il n'y a pas de problème moral à la pratiquer.
Le sentiment de culpabilité lié à cette forme de sexualité est lui aussi normal et même plutôt sain.
En général, ça s'amenuise avec le temps.
 
On n'a pas encore de bon modèle pour expliquer les fantasmes et attirances sexuelles.
Beaucoup de recherches ont été faites sur l'homosexualité, mais rien de probant n'en est sorti. L'idée en cours serait que la disparition des récepteurs aux phéromones aurait rendu l'homme beaucoup plus sujet que les autres mammifères à sortir du cadre hétérosexuel standard.
On sait que les impressions de l'enfance ont une forte influence sur le développement de l'imaginaire érotique.
Au dix-neuvième siècle, la fessée et le martinet étaient des méthodes d'éducation communes, et comme par hasard, la littérature érotique de l'époque est pleine de scènes de flagellations.
Maintenant que les chiens sont devenus en grand nombre des compagnons du foyer, il est statistiquement très probable qu'un nombre non négligeable d'entre eux soient associés aux activités sexuelles de leurs maitres.

Dans la mesure ou la sexualité liée aux animaux ne fait souffrir personne, il n'y a pas de problème moral à la pratiquer.
Le sentiment de culpabilité lié à cette forme de sexualité est lui aussi normal et même plutôt sain.
En général, ça s'amenuise avec le temps.
Pas grand-chose à ajouter si ce n'est qu'il y avait sûrement beaucoup d'activité zoophile à l'époque où une plus grande partie de la population était rurale et en contact quotidien avec des chevaux, vaches, chiens et autres animaux de ferme. Ce n'était peut-être pas romantique mais à mon avis beaucoup de jeunes avaient des premières expériences avec des animaux faute d'avoir accès à autre chose.
De nos jour il y a aussi une tendance à désexualiser les animaux. Peu de gens sont exposés à la sexualité animale comme on pouvait l'être il y a un siècle (un taureau ou étalon qui monte une vache ou jument, des chiens semi-errants qui copulent), un grand nombre d'animaux domestiques sont stérilisés jeunes et en plus de ça un bon nombre de propriétaires voient leurs animaux comme des enfants, d'où entre autres l'amalgame zoophilie= pédophilie.
 
Est-ce qu'on est vraiment "malade" psychologiquement et est-ce que notre déviance nous passera complètement un jour ?
On vit dans une société ou ta vie est tracée d'avance mais il y a quelques brebis galeuses qui prennent d'autres chemins c'est le cas de beaucoup ici.
Evidement dès que tu ne marches pas dans le même sens que les autres tu es mal vu. "Non, les braves gens n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux" Georges Brassens
Pour beaucoup de gens "normaux" nous sommes mal vus donc avec tous les défauts (malades, fous, pédophiles, ...) en fait non, nous sommes justes différents dans notre sexualité.
Je pense que notre déviance peut s'atténuer si on a un ou une partenaire humain mais elle reste en veille et peux revenir. En régle générale pour beaucoup d'entre nous, ça ne passe pas.
 
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