Han Solo
Tourist
Les 5 et 6 mars, dans les universités de Brest et Quimper, Benoît Thomé, président d’Animal Cross, a donné un « cours » aux étudiants en droit intitulé : La chasse en France : le récit d’un déni démocratique
Derrière ce titre accrocheur qui sent bon l’impartialité, aucune rigueur scientifique, aucun débat contradictoire, mais la promotion pure et simple de la dernière publication de l’association : Article 0, pamphlet anti-chasse habillé en analyse juridique. L’université publique française ouvre donc ses portes au prosélytisme militant. On remplace le savoir par l’idéologie. On expose des étudiants à une vision unique, celle d’un lobby aux positions extrêmes, sans contradicteur, sans nuance, sans fondement rigoureux.
Il ne s’agit pas ici de contester le droit au débat. Il s’agit de dénoncer une dérive : celle d’universités qui offrent des tribunes à des responsables associatifs dogmatiques, porteurs d’une idéologie reposant sur la caricature et la haine sociale. Car c’est bien ce que révèle le contenu de cette « conférence » : une accumulation de contre-vérités, d’amalgames grossiers et de lectures orientées du droit, au service d’un message unique — les chasseurs seraient les profiteurs d’un régime injuste.
En réalité, chaque point mérite d’être déconstruit. Les droits supposément « supérieurs » des chasseurs ? Ils relèvent du droit commun, encadrés par des lois strictes, comme le droit de retrait des propriétaires dans les ACCA. L’écocontribution cynégétique ? Elle n’est pas un privilège mais une obligation légale pour financer la biodiversité — ce que bien peu d’associations écologistes font à cette échelle. Quant aux armes ou aux exonérations fiscales, elles obéissent à des logiques réglementaires précises, loin des fantasmes de passe-droits.
Mais le cœur du scandale est ailleurs : dans la légitimation par l’institution universitaire d’une vision univoque, mensongère, clivante. En acceptant de confier un amphi à un militant radical, l’université trahit sa mission : former des esprits critiques, non pas les conditionner à des dogmes.
Cette dérive doit être interrogée. Accepterait-on qu’un président de fédération de chasse vienne dispenser un cours à l’université sur « le déni de réalité du mouvement animaliste » ? Probablement pas. Et c’est là que réside l’iniquité : dans la complaisance dont bénéficient certains discours, quand d’autres sont systématiquement disqualifiés au nom d’une supposée modernité.
La chasse mérite le débat. Mais un débat honnête, équilibré, fondé sur des faits. Pas une croisade masquée sous les oripeaux de la pédagogie. Le prosélytisme dogmatique n’a rien à faire à l’université. Et chaque citoyen attaché à la liberté de penser devrait s’en alarmer.
Code:
https://www.animal-cross.org/la-chasse-en-france-un-privilege-au-dessus-des-lois/
Il ne s’agit pas ici de contester le droit au débat. Il s’agit de dénoncer une dérive : celle d’universités qui offrent des tribunes à des responsables associatifs dogmatiques, porteurs d’une idéologie reposant sur la caricature et la haine sociale. Car c’est bien ce que révèle le contenu de cette « conférence » : une accumulation de contre-vérités, d’amalgames grossiers et de lectures orientées du droit, au service d’un message unique — les chasseurs seraient les profiteurs d’un régime injuste.
En réalité, chaque point mérite d’être déconstruit. Les droits supposément « supérieurs » des chasseurs ? Ils relèvent du droit commun, encadrés par des lois strictes, comme le droit de retrait des propriétaires dans les ACCA. L’écocontribution cynégétique ? Elle n’est pas un privilège mais une obligation légale pour financer la biodiversité — ce que bien peu d’associations écologistes font à cette échelle. Quant aux armes ou aux exonérations fiscales, elles obéissent à des logiques réglementaires précises, loin des fantasmes de passe-droits.
Mais le cœur du scandale est ailleurs : dans la légitimation par l’institution universitaire d’une vision univoque, mensongère, clivante. En acceptant de confier un amphi à un militant radical, l’université trahit sa mission : former des esprits critiques, non pas les conditionner à des dogmes.
Cette dérive doit être interrogée. Accepterait-on qu’un président de fédération de chasse vienne dispenser un cours à l’université sur « le déni de réalité du mouvement animaliste » ? Probablement pas. Et c’est là que réside l’iniquité : dans la complaisance dont bénéficient certains discours, quand d’autres sont systématiquement disqualifiés au nom d’une supposée modernité.
La chasse mérite le débat. Mais un débat honnête, équilibré, fondé sur des faits. Pas une croisade masquée sous les oripeaux de la pédagogie. Le prosélytisme dogmatique n’a rien à faire à l’université. Et chaque citoyen attaché à la liberté de penser devrait s’en alarmer.
Code:
https://chasseseternelles.com/des-cours-anti-chasse-a-luniversite
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